Les pôles gare : une logique d’ensemble de Cœur d’Essonne Agglomération pour l’amélioration des transports et de la mobilité sur son territoire. Cet axe stratégique figure au « Projet de territoire 2030 » de l’Agglomération, adopté en janvier 2019, et rappelle les intentions des élus pour fluidifier la desserte et l’accès aux gares, particulièrement celles au trafic conséquent et qui constituent des pôles d’échanges multimodaux.
Qu’est-ce qu’un pôle gare ?
Les pôles d’échanges multimodaux, ou pôles gare, sont des lieux d’interface entre le mode ferroviaire et les autres modes de déplacement qui partagent les particularités suivantes :
• des flux de transports importants : c’est une étape essentielle dans la mobilité quotidienne des voyageurs ;
• des enjeux de déplacement, d’aménagement et de développement urbain entremêlés ;
• des pôles multimodaux accueillant des piétons, des vélos, des automobilistes, des lignes de bus ;
• des lieux de vie avec des activités connexes (ex : pôles commerciaux et d’activités).
Description du projet

Cœur d’Essonne Agglomération compte sur son territoire 9 gares (Sainte-Geneviève-des-Bois, Saint-Michel-sur-Orge, Brétigny-sur-Orge, Marolles-en-Hurepoix, La Norville – Saint-Germain-lès-Arpajon, Arpajon, Égly, Breuillet – Bruyères-le-Chatel et Breuillet-Village). Parmi elles, 5 sont considérées comme des « pôles gare » : Sainte-Geneviève-des-Bois, Saint-Michel-sur-Orge, Marolles-en-Hurepoix, Brétigny et Arpajon. Deux ont déjà fait l’objet d’un réaménagement (Arpajon) et d’améliorations substantielles (Brétigny-sur-Orge). Quatre font l’objet d’études actuellement pour réaménagement intégral, qui se traduit dans des « Schémas de référence » comprenant un diagnostic, des études prospectives et des intentions d’aménagement : Sainte-Geneviève-des-Bois, Saint-Michel-sur-Orge, Marolles-en-Hurepoix et Brétigny-sur-Orge (côté ouest – rue Brossolette).
Les diagnostics de ces études montrent en effet :
- des dysfonctionnements d’accessibilité, de stationnement, de desserte, de cohabitation des différents usages ;
- une augmentation prévue de la population qui va intensifier l’usage des gares ;
- une augmentation des emplois sur le territoire qui là encore va intensifier l’usage des gares ;
- une évolution des modes de déplacements et une multiplication de la diversité des modes utilisés ;
- un vieillissement des infrastructures qui nécessite des améliorations soit de sécurité, soit de confort, soit tout simplement de conformité (accès PMR par exemple).
En s’investissant puissamment sur la question des transports et de la mobilité, Cœur d’Essonne Agglomération et les villes concernées visent trois principaux objectifs :
- s’engager en faveur d’une politique volontariste de déplacement et de mobilité sur le territoire ;
- améliorer les dessertes locales et la mobilité au sein même de Cœur d’Essonne Agglomération ;
- promouvoir des modes de déplacement proposant des alternatives à l’usage de la voiture individuelle.
La démarche des pôles gare sur le territoire de Cœur d’Essonne s’appuie sur le Plan de déplacements urbains d’Île-de-France – PDUIF, qui vise un équilibre durable entre les besoins de mobilité, la protection de l’environnement et de la santé, la préservation de la qualité de vie, tout en tenant compte des contraintes financières. Il fixe le cadre de la politique de mobilité menée par Île-de-France Mobilités pour l’ensemble de la région. Il définit les objectifs et les actions à mettre en œuvre pour les déplacements des personnes.