Avec des pluies plus fréquentes et plus intenses, la prévention des inondations est devenue un enjeu majeur. Au-delà des aménagements publics, chacun peut agir à son niveau pour limiter les débordements et contribuer à une meilleure gestion des eaux pluviales.
Pourquoi les fortes pluies posent problème ?
Les épisodes pluvieux récents, de plus en plus violents, mettent à rude épreuve les réseaux d’assainissement. Sur notre territoire comme ailleurs, ces réseaux sont conçus pour gérer à la fois les eaux pluviales et les eaux usées.
Mais il arrive encore que des erreurs de raccordement persistent dans certains logements. Résultat : en cas de fortes précipitations, les canalisations se retrouvent saturées, provoquant débordements et refoulements jusque dans les parcelles privées, les jardins ou même les siphons d’eaux usées. Ces situations génèrent non seulement des risques de pollution mais aussi des dégâts matériels importants.
Quelles solutions pour éviter ces désagréments ?
✔ Vérifier ses branchements
Première étape : s’assurer que les eaux pluviales et les eaux usées sont correctement séparées dans votre installation.
Si vous avez un doute, contactez les équipes techniques de l’Agglomération : elles pourront vous accompagner et vous conseiller
✔ Installer un clapet anti-retour
Selon la configuration de votre logement, un clapet anti-retour peut être obligatoire pour empêcher la remontée des eaux usées dans vos canalisations. Ce dispositif simple à mettre en place est sous votre responsabilité (pose et entretien).
✔ Gérer les eaux de pluie sur sa parcelle
Réduire la pression sur le réseau collectif, c’est aussi possible en installant des systèmes d’infiltration ou de stockage sur votre terrain (puits d’infiltration, cuves, tranchées, etc.).
💡 Bon à savoir : des aides financières peuvent être accordées pour la réalisation de certains de ces aménagements.
Une mobilisation collective pour limiter les impacts
Même avec les bons gestes à l’échelle individuelle, certains épisodes extrêmes – comme ceux de 2016 – restent difficiles à contenir. C’est pourquoi le Syndicat de l’Orge, de la Rémarde et de la Prédecelle, responsable des canalisations de transport des eaux usées, mène un vaste plan d’aménagement du réseau pour anticiper et réduire les inondations à l’échelle du territoire.